lundi 13 mai 2013

Le sommeil et la dépression.




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La dépression nous amène à la tristesse, au désespoir, à une sous-évaluation de sois-même, cauchemars et troubles de sommeil. Il est connu depuis un certain temps qu'il y a une forte relation entre le sommeil et la dépression. Lorsque nous sommes déprimés, nous dormons trop ou trop peu et nous nous réveillons trop tôt dans la matinée. Nous ne nous sentons jamais totalement ressourcés par le sommeil ou celui-ci est agité et ponctué par de trop nombreux réveils. ?


Une enquête a été réalisée en juin 2000 où des questionnaires ont été administrées, en ciblant une population qui a été choisi au hasard parmi 300 communautés à travers le Japon. Parmi les répondants, les données de 24 686 individus âgés de 20 ans ou plus ont été analysés. L'état de veille, y compris la durée du sommeil, la suffisance du sommeil, et la présence ou l'absence de symptômes d'insomnie, a été évaluée.

Les résultats: 

Ceux dont la durée de sommeil était moins de 6 heures et ceux dont la durée de sommeil est de 8 heures ou plus ont tendance à être plus déprimés que ceux dont la durée de sommeil était entre 6 et 8 heures. Il y a donc une relation en "U". Aussi, le sommeil subjectif et les symptômes de la dépression sont liés.  Lorsque le sommeil subjectif diminue, les symptômes de dépression ont augmenté

Conclusion: 

Le fait que la durée du sommeil et le sommeil subjectif ont montré des relations différentes avec des symptômes de dépression indique que ces 2 paramètres du sommeil ont chacun leur propre signification en ce qui concerne la dépression.

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